Dictionnaire Insolite De Une Thaïlande, Jean Baffie & Thanida Boonwanno

C’est en tous cas machin faite pour la Thaïlande: sous la plume de Jean Baffie, directeur du la Maison Asie-Pacifique et membre de l’Institut de Investigation sur le Sud-Est Chinoise (CNRS-université de Provence), sociologue et spécialiste une Thaïlande en partant de la plus de trente ans, et de Thanida Boonwanno, doctorante en ethnographie à l’université relatives au Provence, le Dictionnaire insolite de la Thaïlande vient du paraître chez Cosmopole. Habillé d’une seyante couverture parée relatives au motifs rappelant ceux de certains pagnes, l’ouvrage décline sous sept thèmes mais aussi cent soixante-seize entrées les marqueurs relatives au la société thaïlandaise, vraiment connus aux plus singuliers. Une lecture peut se faire selon deux modes: soit du façon linéaire, sujet après thème, soit en accédant directement aux entrées choisies dans l’index. Un lecteur peut par conséquent appréhender l’ouvrage en fonction ses propres intérêts et sa irréprochable sensibilité. 2Le très grand intérêt de le dictionnaire est de faire connaître un pays au-delà de nombreuses habituels clichés. Par conséquent, le premier question, dédié au savoir-vivre, nous initie par rapport aux subtilités de l’expression kreng chai & aux gestes pour que tout ce passe bien ou à éviter de faire.

3La deuxième partie, composée d’instantanés du monde quotidienne, aborde les sujets les plus divers: transports, sport, lieux, habitat, vêtements, chants. On dans apprend ainsi qu’à chaque jour du mois correspond une grain, que de divers restaurants pratiquent la vente à emporter et que l’enseigne 7-eleven a exposé 5 000 commerces en Thaïlande. 4Thématique suivante, la table déroule ses saveurs: durion, lait relatives au coco, pâte du crevettes… Sous l’entrée « À table », le cliché de l’asiatique mangeant avec des fermes est balayé: les Thaïs utilisent notre cuiller, et de temps en temps une fourchette, et réservent les baguettes pour les plans d’origine chinoise, dont les nouilles. 5Près de vingt pages sont consacrées par rapport aux passions thaïes. vivre en thaïlande -titre un tantinet curieux recouvre de nombreuses entrées allant de l’astrologie au fanum de Preah Vihar en passant par la blancheur relatives au la peau, la majorité des combats de poisson, Facebook et ces orchidées. Le matière « nouveau » est parfaitement séduisant et pertinent, particulièrement dans la société urbaine. En fait, tout ce qui se trouve être nouveau fascine mais aussi passionne les Thaïs, jeunes et bien moins jeunes.

Trois entrées Wat Pho , « J-Pop fever », « K-Pop fever » et « Karaoké », fournissent la mesure relatives au l’influence de une culture japonaise, aussi bien dans cette mode vestimentaire, cette nourriture ou l’art populaire, et relatives au celle, de manière plus récente, couronnement de Corée. 6Le chapitre suivant, intitulé « Croyances, noubas et religions », présente en plusieurs entrées le accablat theravada, l’animisme & des cultes originels d’autres religions tel celui de Kuan Im, déesse relatives au la miséricorde ou celui de Lak Mueang, le pilot fondateur que l’on trouve dans chaque ville. Différentes "" théâtre traditionnel se trouvent être également expliquées, tel le Khon, le Like ou le Manora. 7La partie lequel fait suite rassemble des entrées « touristiques ».

À côté de lieux plutôt connus comme Phuket, Ko Samui et aussi le pont du la rivière Kwai - cette dernière entrée donnant, ce qui est rare, la prononciation véritable du mot Kwai - le liseur découvre des lieux plus insolites comme Ko Kret, pâté du fleuve Chao Phraya, le buisness de 100 étape de Samchuk, localisé dans la région de Suphanburi, mais également le temple de Rongkhun, dans la province de Chiang Rai, dont une construction a initialisé en 1999 mais aussi n’est pas pourquoi pas achevée. 8Les vingt-six dernières pages se présentent comme allouées de modernité, chapeau sous car il sont regroupés varié marqueurs de la société libérale. En politique, ces « chemises rouges » sont différenciées des « liquettes jaunes » et les pratiques thaïes de la démocratie et du torgnole d’état explicitées. La majorité des influences étrangères, dorénavant notées par l’attrait de ce laquelle vient du Japon ou de Corée, se retrouvent parmi les anglicismes Hi-so mais aussi Lo-so (respectivement High society et Low society) qui désignent la classe sociétale la plus importante et celle une plus basse.

Plus réalisée récemment, la notion du Mo-so (Moderation society) indique une fermeté anticonsumériste dans une droite ligne de l’économie de suffisance prônée par le roitelet Bhumibol. 9Cette consultation de la Thaïlande par ses côtés les plus inaccoutumés permet aux lecteurs une approche peu ordinaire de cette société thaïe. Bien écrit, l’ouvrage accède à de diverses questions sur ce pays et cette lecture, linéaire et aussi aléatoire, est très agréable. 10Cependant, un regroupement thématique, conçu un peu artificiellement par les éditions Cosmopole, est par essence même sujet à correspondances puisqu’infiniment subjectif. L’ouvrage aurait gagné en clarté à être présenté comme élément véritable dictionnaire tel celui consacré au téléphone Québec, paru en 2010. On ne peut s’empêcher de se demander pourquoi cette boxe n’est point incluse parmi les union thaïes mais au sein de la vie de tous les jours; pourquoi la gare routière de Mochit est également intégrée en matière de quotidien donc que la gare ferroviaire Hualamphong apparaît dans le tourisme; pourquoi la mort de face n’est pas évoquée au sein de la partie savoir-vivre cependant dans celle du monde quotidienne; ou finalement pourquoi les moulures théâtrales sont liées aux croyances… Distinct travers dû aussi à l’éditeur, le choix de présentation des entrées: certaines en français, certains en thaï transcrit, rarement en caractères thaïs. L’utilisation systématique du terme au pied de les 3 formes (en caractères thaïs, sous transcription et sous français) aurait été plus judicieuse, d’autant qu’on ne comprend pas bien la majorité des critères avec présidé au choix de l’une ou paralèllement, un forme. 11Ces problèmes, somme toute mineurs, ne sont du toute façon pas plus longtemps le fait de nombreuses auteurs qui auraient sans doute eux également préféré choisir les thèmes et choisir des formes d’écritures. Il n’en se maintienne pas moins que ce dictionnaire se révèle parfaitement réussi: il étonne, tords et interpelle. & n’est-ce pas là le propre relatives au l’insolite?