Entonnent Alors Les Prières Un ensemble de Moines

Il s’étale sur quinze jours, chez la première et la quinzième lune décroissantes4 du dixième mois du calendrier lunaire thaï (environ septembre-octobre). click the next site du Midi, mais lequel résident autre part, font tout leur qui soit pour rentrer chez eux afin relatives au célébrer l’événement auprès de leurs diff�rentes gammes de biens et services familles mais aussi rendre ainsi hommage � tous les morts, se trouvent l� pour au groupe du rituel. 2Dans un sud de la Thaïlande, cela cycle rituel bouddhiste dédié aux abandonn�s et par rapport aux revenants joue un rôle fondamental contre toute attente un grand nombre dans l’expression d’identité régionale que au sein de sa perpétuation. À travers lui, une voulons montrer ici une façon dont sont régulées rituellement les relations socio-professionnelles entre ces populations, pareillement � leurs appropriations symboliques du territoire et des ressources qui y sont exploitées. C’est donc le mise en marche social de la région lequel est au centre de l’attention.

Ici a outil dans Visiter la thaïlande ses origines tellement dans le accablat et un brahmanisme sommaire dans les croyances locales sp�cifiques � tout population, selon les schémas décrits par Kirsh (1977). Pli agraire, fête des abandonn�s et un ensemble de revenants, cérémonie d’acquisition mais aussi échange relatives au mérites, nous formulons l’hypothèse que cela cycle rituel est pareillement l’occasion relatives au renouveler tout année, � travers les ancêtres et les lutins, les allégeances entre multitude et ces interdépendances chez les multiples composantes du système eccl�siastique qui caractérise la région. Ce rituel et une dynamique ethnorégionale s’inscrivent dans l’histoire, � laquelle nous empruntons certains concepts tel les intervalles et les multivassalités (Thongchai Winichakul 2005), mais aussi en mati�re de contexte pr�sent caractérisé avec sa multiethnicité (Horstmann 2006) et donc segmentation soci�tale (Boutry & Ivanoff 2008), où il s’agit d’expliciter les relations entre les phénomènes sociaux et l’ethnicité. 3Nous une intéressons ici � la variante particulière du cycle rituel du dixième mois, qui a lieu dans la province relatives au Phang Nga.

Sa particularité, son importance au sein des dynamiques ethnorégionales et ce laquelle la différencie nettement des autres variantes5 est la participation sp�culatrice des nomades de la mer, Moken, Moklen et Urak Lawoi, lequel, � flanc une mobilité et une quête rituelles inscrites au sein d�une dynamique interethnique de pressentiments et contre-dons, jouent le rôle majeur dans la transmission de l’architecture sociale ethnorégionale. 4En 2008 et 2009, nous avons observé le déroulement de la cérémonie entre Takuapa et Phang Nga, où les Urak Lawoi résident pour l’occasion pendant un mois, quittant provisoirement leurs cit� pour s’adonner � cette quête rituelle centrée en ce qui concerne l’échange parmi riz blanc et mérites bouddhistes, sommaire nous décrirons ici. Il s’agit d’une quête habituelle effectuée par les nomades et qui, pendant 30 jours, se trouve au centre d’un cycle relatives au dons et contre-dons supposant autant la majorit� des mérites bouddhistes qu’un offre symbolique un ensemble de territoires et une réaffirmation des hiérarchies sociales.

5Si le charni�re historique & religieux relatives au cette cérémonie bouddhiste, identifi�s comme comme par la masse, est un temple phra Mahathat relatives au Nakhorn Quand Thammarat (Munro Hay 2001), nous nous intéressons sur cette page � une version du celle-ci qui a outil entre Phang Nga & Takuapa et qui se distingue des interactions interethniques qui comme ont lieu, particulièrement � travers la collaboration des nomades de la mare terraniu, Urak Lawoi, Moklen et Moken. 6Il s’agit relatives au trois masse de nomades marins d’origine austronésienne, regroupées en Thaïlande sous l’exonyme chaole (équivalent en thaï du Sud de la france de l’expression thaïe chao thale, « habitants de la mer »). Pris en mati�re de tourbillon relatives au l’histoire des migrations austronésiennes, de la sup�riorit� des thalassocraties de l’archipel, de l’influence cosmologique indienne, commerciale chinoise, hégémonique thaïe et européenne, leur entrainement les domine conduits sur la côte occidentale de la Thaïlande et de cette Birmanie, où ils forment aujourd’hui une véritable « civilisation du littoral » (Ivanoff 2004). Ils se pr�sentent comme environ 15 000 individus, principalement sous Thaïlande et, pour les Moken, dans l’Archipel Mergui en Birmanie.

7Les Urak Lawoi sont ce groupe le plus méridional, distribué entre l’Archipel d’Adang (province de Satun, � une frontière malaise), la province de Krabi et l’île de Phuket. Ils sont environ 6 500, répartis en 15 villages (Supin Wongbusarakum 2007). Leur langue est très proche du malais mais aussi se différencie ainsi visiblement des langues moklen et moken, très confr�res entre elles. 8Les Moklen se trouvent entre cette partie septentrionale de l’île de Phuket, point de contact avec les Urak Lawoi, et l’île de Phra Thong, au continent de la r�gion de Phang Nga, où ils se pr�sentent comme en rendez-vous avec les Moken. Ils sont environ 7 000, distribués en une vingtaine de villages un long une côte (Ferrari et al. 9Les Moken, pointe septentrionale des migrations austronésiennes (Ivanoff 2004), se situent entre l’île relatives au Surin (Province de Phang Nga, rupture de Kura Buri) mais aussi l’île relatives au Tavoy sur la Birmanie. Ceux-ci vivent exclusivement sur des îles et refusent une pêche - profit une chasse (en mer tel que sur terre), ce qui reflète en se retirer leur idéologie de non-accumulation (un caractère qu’ils partagent avec les autres nomades). 6 Ivanoff (2004) entre diff�rentes.